30 mars 2012

Layover in Dubai





12 Juillet 2010, 1h45 AM
Lors de mon premier voyage aux Émirats, alors que notre Airbus 340 de la Lufthansa s'extirpait lentement de l'atmosphère brûlante de Dubai, elle ne laissait apparaitre que les multiples illuminations fantaisistes du Burj Dubai. Plus la lumière se fit disparate, plus elle attirait mon attention. Au moment où les nuages du Golfe Persique mirent une limite à la puissance des jets de lumières, ma promesse fut : "je reviendrais dans moins de six-cents jours!" 

 23 Février 2012, 1h42 AM
Promesse tenue. C'est exactement cinq-cent nonante jours, vingt-trois heures et cinquante-sept minutes et après avoir formulé ma promesse que je franchis le bureau d'immigration de Dubai. Et ce, même si ce n'est que pour vingt minutes. Évidemment, avec un long vol derrière soi et un autre long vol qui m'attend la fatigue se fait sentir. Et moi-même je regrette, amèrement, de ne pas avoir, une fois de plus, navigué dans la creek, vadrouillé dans la corniche. Mais l'impression que j'avais eue lors de ma première visite est, elle, bien présente : Dubai veille votre transition entre l'Orient et l'Occident. Vous le sentez, ce monde mystérieux, presque parallèle, comme le conte Sam Miller dans Layover in Dubai, ces écritures incompréhensibles, et puis, de l'autre côté, vous avez les anglais, les français, les italiens à perte de vue, un vrai bouillon de nationalité qui vous rappelle que les vacances sont finies - dans mon cas - ou qu'elles commencent - dans le cas de nombreux autres chanceux. En effet, à l'image de sa compagnie aérienne internationale, de son métro de conception japonaise, de sa population cosmopolite, Dubai est une ville mondiale.

26 mars 2012

Ce pourquoi j'aime Paris...

Paris possède un charme inoubliable, même quand on s'en éloigne de plusieurs centaines de kilomètres. Notre Lyria approche petit a petit de la capitale, tandis que le soleil joue a cache cache avec les arbres. Les arrêts du RER D défilent sous nos yeux. A la Gare de Lyon c'est l'effervescence le vendredi soir : nombreux sont les parisiens qui affectionnent le TGV pour partir en week-end. Il fait bon sur le quai. Sur le pont Charles de Gaulle, on peut apercevoir Notre Dame. C'est vrai que Paris a changé de visage depuis que j'en suis parti. Même si les travaux a Porte de la Chapelle en sont toujours au point mort, voir le T2 a Porte de Versailles me fait rêver. Puis ca fait tellement du bien de parcourir la ligne 1, cette fois, automatisée...
Puis j'en ai profite pour utiliser un peu Instagram, mais n'en profitez pas trop ;-) Mes deux jours a Paris sont passes vite. Très vite. Porte de Versailles, Opéra, Ile Saint Louis, en une ou deux heures je fais le tour de la capitale. Dans le 72 en direction de l'Hôtel de Ville les touristes se font très nombreux le dimanche. Le dialogue entre une russe et le conducteur vire au quiproquo : "Nottttle Dame ?" "Get off at Chatelet!" "But Notttle Dame ?" "GET OFF AT CHATELET!"  Une chose qui ne changera décidément donc pas : l'amateurisme des parisiens en ce qui concerne l'apprentissage de l'anglais.





Une dernière chose : jusqu'au 18 juin se tient une exposition sympa sur Matisse au Centre Georges Pompidou. N'hésitez pas a y aller, c'est gratuit pour les moins de 26 ans ! 
Passez une joyeuse semaine :-)

22 mars 2012

Reportage : Bangkok (4)



Quelques autres de mes photos de Bangkok, en ce lundi plutôt calme. Après avoir déjeuné sur les bords du fleuve de délicieuses langoustines et de la Tom Yam. Dans ce quartier modeste sur la rive, la vie se poursuit. Deux stands attirent notre œil : une commerçante a devant elle des sceaux de plusieurs poissons, mais aussi de lézards et d'autres créatures étranges. Selon elle, on doit acheter l'espèce correspondant à son signe, et la remettre en liberté dans le fleuve. Curieuses traditions. Notre amie thaïlandaise en a même acheté. Je suis ébahi par le calme et la sérénité de cette population. Après, on se sépare pour aller en centre ville. Évidemment la circulation se fait plus dense, les agents plus nombreux, les passants grouillent. Les centres commerciaux dédiés à l'électronique sont immenses. Puis on décide de s'arrêter au Starbucks ; le latté n'est qu'à 100 Baht (environ 3 francs) tandis qu'à Genève, vous en avez pour 8 francs...

20 mars 2012

Reportage : Bangkok (3)

Ici, les locaux semblent toujours relaxés qu'il s'agisse du lundi, du mardi, du mercredi, ou de n'importe quel jour de la semaine. Le dimanche, c'est pareil. Nous décidons d'aller faire un tour en bateau dans les klong, ces quartiers dont les maisons ne tiennent sur l'eau que par des pilotis. A l'embarquement qui s'effectuera en contrebas du Taksin Bridge, la navigation sur le fleuve Chao Phraya dégage une impression particulière. Nous avons l'impression d'être sur une immense avenue déserte, les multiples posters à l'effigie du Roi collés sur les centres commerciaux sur la rive nous contemplant sereinement. Puis tout d'un coup, nous virons à bâbord. Les habitations se font maintenant plus simples. Les habitants, sont sûrement habitués à ce que des touristes se promènent en bateau dans l'arrière-ville nous regardent étrangement. Au retour, nous apercevons des multitudes de temples et des monuments célèbres tels que le Wat Pho. Après une heure à subir le moteur ronronnant, un mal de tête se fait ressentir. A notre arrivée, il fait déjà nuit, et nous avons un rendez-vous à l'autre bout de la ville. Les mites tournoient autour des éclairages de l'embarcadère. Cette balade dans les klong,  il  fallait  la  faire,  surtout  au  soleil couchant,  illuminant le Chao  Phraya  dans toute sa splendeur.


18 mars 2012

Reportage : Bangkok (2)

 

Je me réveille en sursaut à 4h du matin, décalage horaire oblige. Il fait encore nuit et le festin de la veille me fait encore rêver. Faute de moyens pour m'occuper, j'utilise l'unique connexion internet de l'appartement. Le jour se lève peu à peu, mais la pollution est tellement dense qu'elle ne nous laisse pas admirer un beau lever de soleil. Le reflet des lumières de la ville sur le Chao Phraya disparaissent, les couleurs des immeubles apparaissent au grand jour sur la terrasse. 

Les rues sont sans conteste plus bariolées qu'en France. Rose, vert, jaune, turquoise, on en voit de tout et les couleurs des véhicules se mêlent bien au revêtement des immeubles. Dehors, sur la grande avenue faisant face à l'immeuble des marchands ambulants parfois étranges vendent leur produits... eux aussi douteux. Vous avez de quoi déjeuner rapidement tout en marchant. Il y en a pour tous les goûts : Xiumai (bouchées chinoises à la vapeur), boulettes de riz, fruits frais, et bien d'autres choses que je ne pourrais vous décrire tant elles sont uniques. 


L'après midi, direction l'autre rive du Chao Phraya et le quartier de Saphan Taksin. L'ambiance agitée du centre-ville se fait ressentir. Dans les petites rues, en arrière de l'artère principale et des grands hôtels, nous passons sous le regard bienveillant des locaux et des chiens errants. Les immeubles modestes contrastent avec les tours luxueuses des hôtels onéreux dans lesquels séjournent la plupart des touristes. Pour regagner l'appartement, nous utilisons un taxi : ils sont peu coûteux et efficaces. Nous nous élançons sur le pont et faisons la course avec le BTS, symbole de la modernité dont Bangkok souhaite faire preuve. Bangkok, c'est ça : tout un mixage urbain, qui mêlé à la culture locale, donne un résultat... incroyable.


17 mars 2012

Reportage : Bangkok

Après un voyage éprouvant de 15 heures, notre flamboyant Boeing 777 aborde le littoral thaïlandais. Plus qu’une centaine de kilomètres avant d'atterrir à Bangkok. Au fur et à mesure que la distance qui nous sépare de l’aéroport se raccourcit, et que notre avion entame sa longue descente, le ciel commence à rougeoyer, comme si il savait ce qui s’était passé, comme si il ressentait ma tristesse. Puis le soleil couchant s’éloigne pour laisser place au brouillard. Les lumières de la ville apparaissent, floutées. Vous ne connaissez rien d’un pays, la première chose que vous faites, tellement vous êtes impatient, c’est de regarder par le hublot de l’avion. Ma voisine hindoue fait de même, en rigolant. Puis le toucher de roues se fait ressentir.

La queue à l’immigration est immense. Les anglais déjà en tenue de plage agitent leur téléphone et constatent béatement que la wifi de l’aéroport ne marche pas. Amusant, ces touristes… A l’extérieur du terminal, mon père m’attend. On monte dans la voiture, direction : Saichol. J’observe les panneaux d’autoroute avec attention, m’entraine à prononcer les noms des directions avec un accent forcé ridicule ; arrivé à la maison, je découvre enfin l’univers dans lequel mon grand père vivait.

Ma tante et ma grand-mère s’y trouvent déjà, mangeant sur le balcon dans une nuit sereine. Je pose mon écharpe et mon sweat, paraissant plus que ridicule alors qu’il fait 32 degrés. On décide d’aller au restaurant « d’en bas », comprenez le petit boui-boui, et  pour se faire comprendre ou comprendre les menus tout court, c’est un vrai calvaire. On ne se fie qu’aux images ; personne ne parle anglais. La serveuse revient plusieurs fois pour nous faire comprendre, avec une gestuelle plus que douteuse, que le plat que nous avons commandé n’est plus disponible. Je m’attendais à du poulet, et bien non, c’est du bar, un excellent poisson croustillant. Mais après cela, il est temps d’aller… roupiller, sous la chaleur écrasante des tropiques. 






















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