17 mars 2012

Reportage : Bangkok

Après un voyage éprouvant de 15 heures, notre flamboyant Boeing 777 aborde le littoral thaïlandais. Plus qu’une centaine de kilomètres avant d'atterrir à Bangkok. Au fur et à mesure que la distance qui nous sépare de l’aéroport se raccourcit, et que notre avion entame sa longue descente, le ciel commence à rougeoyer, comme si il savait ce qui s’était passé, comme si il ressentait ma tristesse. Puis le soleil couchant s’éloigne pour laisser place au brouillard. Les lumières de la ville apparaissent, floutées. Vous ne connaissez rien d’un pays, la première chose que vous faites, tellement vous êtes impatient, c’est de regarder par le hublot de l’avion. Ma voisine hindoue fait de même, en rigolant. Puis le toucher de roues se fait ressentir.

La queue à l’immigration est immense. Les anglais déjà en tenue de plage agitent leur téléphone et constatent béatement que la wifi de l’aéroport ne marche pas. Amusant, ces touristes… A l’extérieur du terminal, mon père m’attend. On monte dans la voiture, direction : Saichol. J’observe les panneaux d’autoroute avec attention, m’entraine à prononcer les noms des directions avec un accent forcé ridicule ; arrivé à la maison, je découvre enfin l’univers dans lequel mon grand père vivait.

Ma tante et ma grand-mère s’y trouvent déjà, mangeant sur le balcon dans une nuit sereine. Je pose mon écharpe et mon sweat, paraissant plus que ridicule alors qu’il fait 32 degrés. On décide d’aller au restaurant « d’en bas », comprenez le petit boui-boui, et  pour se faire comprendre ou comprendre les menus tout court, c’est un vrai calvaire. On ne se fie qu’aux images ; personne ne parle anglais. La serveuse revient plusieurs fois pour nous faire comprendre, avec une gestuelle plus que douteuse, que le plat que nous avons commandé n’est plus disponible. Je m’attendais à du poulet, et bien non, c’est du bar, un excellent poisson croustillant. Mais après cela, il est temps d’aller… roupiller, sous la chaleur écrasante des tropiques. 






















Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Exprimez vous dans cet article

Tags

Oldies